LES UNITÉS DE GENDARMERIE DE MONTAGNE

 



Source :Mirlier & ZIELINSKI R. (1988)

 

LES P G H M D'HIER… A AUJOURD'HUI



Dès le début des années 50, le ski, l'alpinisme et le tourisme en montagne connaissent un développement sans précédent. Il en résulte un accroissement important des accidents. Le drame "VINCENDON et HENRY" en janvier 1957 conduit les pouvoirs publics à structurer l'organisation des secours en le confiant à la gendarmerie et aux C.R.S.
A partir de 1958, la gendarmerie nationale crée quatre unités de secours en montagne : les groupes spécialisés de haute montagne (G.S.H.M.) de Chamonix, Grenoble et Briançon et le groupe spécialisé parachutiste de haute montagne (G.S.P.H.M.) d'ARGELES-GAZOST (10 août 1961) à la demande du Général Dumaître de 7, il passe à 15 au fil des années.
Placé sous l'autorité du préfet des Hautes-Pyrénées et pratiquant l'alternance avec les C.R.S. de LANNEMEZAN, le G.S.P.H.M. participe au secours sur l'ensemble du département.
Par la suite, le GSPHM devient PPHM (peloton parachutiste). En 1974, il s'installe à PIERREFITTE-NESTALAS et s'appelle alors PGHM (et perd sa vocation Para.)
Aujourd’hui son activité a évolué vers les missions traditionnelles de la gendarmerie (surveillance générale, police judiciaire et administrative).
Les personnels de l’unité n’ont de cesse de développer leurs compétences de montagnards de haut niveau, d’experts du secours et d’enquêteurs spécialisés pour accomplir avec professionnalisme des missions toujours aussi complexes.
En semaine d’alerte, un gendarme secouriste est pré positionné à TARBES, au DAG (détachement aérien de gendarmerie).
Un second placé en alerte immédiate à PIERREFITTE-NESTALAS, se tient prêt à partir. Le travail en symbiose avec les équipages hélicoptères et les médecins permet d’avoir un véritable service d’urgence auprès des pratiquants des activités de montagne.
Le détachement aérien de gendarmerie de TARBES a été créé en septembre 1963. Son premier aéronef est une Alouette II, remplacée par l’Alouette III en 1972. Depuis 1979, BRAVO PAPA sert et accompagne fidèlement les secouristes dans l’accomplissement de leurs missions. En 1964, le détachement aérien a réalisé 13 missions de secours en montagne. Depuis, son activité n’a cessé de croître pour atteindre le chiffre de 280.
Mais au-delà de l’évolution des techniques et des modes opératoires cette mission d’assistance aux personnes reste profondément humaine, lui donnant ainsi la dimension du cœur.

La Gendarmerie a quadrillé la montagne comme le reste du territoire national. Pour ce faire, elle a mis en place deux cent soixante et une Brigades de montagne, implantées dans les massifs de 1 'hexagone. Elles sont classées en deux catégories, A et B, suivant l'altitude moyenne de leur circonscription et le taux d'enneigement. Leurs missions sont les mêmes que celles de l'ensemble de l'Arme, sécurité, police judiciaire, défense, assistance et secours. C'est le milieu de la zone d'action qui est différent et qui, donc, exige des aptitudes et des moyens supplémentaires et divers, suivant qu'ils s'appliquent à des missions d'été ou d'hiver.

Dans le cadre de cette spécialisation, la Gendarmerie Départementale à mis en place d'autres unités. Au niveau de la Compagnie, nous trouvons le Peloton de Gendarmerie de Surveillance en Montagne. Il yen a vingt pour l'ensemble des massifs montagneux français. Ils sont composés de six à huit Sous-officiers d'active et de quinze Gendarmes Auxiliaires. Leur mission est de prolonger et de renforcer l'action des Brigades territoriales, en particulier pour la surveillance en moyenne montagne et l'intervention dans les opérations de recherches et de secours. Au niveau des Groupements, ce sont les Pelotons de Gendarmerie de Haute Montagne qui complètent le dispositif. Ils sont plus spécialement chargés des opérations de secours en montagne et des enquêtes judiciaires nécessitées par ces interventions. Commandé par un Officier, le P.G.H.M. compte de dix neuf à quarante Sous-officiers. Il yen cinq en France. Deux d'entre eux ont formé, au sein de l'Unité, un groupe spécialisé en spéléologie, l'un dans les Alpes, l'autre dans les Pyrénées. Enfin les Escadrons de Gendarmerie Mobile, stationnés dans les départements montagnards, sont classifiés « Escadrons de Montagne » et comptent dans leurs rangs un Peloton de spécialistes montagne, dont la mission est d'assurer les renforts saisonniers auprès de la Gendarmerie Départementale.

Tous ces gradés reçoivent une formation très spécialisée. L'Ecole Militaire de Haute Montagne, Les Centres National et Régional d'Instruction du Ski et de l'Alpinisme dispensent les formations de base et de qualification. C'est l'Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme de Chamonix ou de Prémanon qui permettra à ces cadres d'accéder aux qualifications du plus haut niveau dans leurs spécialités. La formation d'un chef de peloton est au minimum de huit ans. La plupart d'entre eux sont guides de haute montagne. Une formation particulière de sauvetage et de secours est également dispensée dans le cursus de nos Gendarmes Montagnards.

L'insigne officiel de ces unités est l'écusson de Gendarmerie Montagne, qui se porte sur l'épaule gauche ou au centre de la poitrine sur certains effets spéciaux. Cependant certaines unités ont fait réaliser des insignes particuliers qui ne sont pas portés officiellement.



LE PELOTON DE GENDARMERIE DE HAUTE MONTAGNE DE CHAMONIX
 


Ce peloton s'est doté d'un insigne début 1975, il a été dessiné par le MDL C R. CHERE, décédé lors d'une première à l'Aiguille Verte.

Le fond de l'insigne est un paysage de montagne qui représente les Flammes de Pierre, le Petit Dru qui cache le Grand Dru, et enfin l'Aiguille Verte. Le piolet et le ski croisés sont la marque de la qualification « montagneuse » de l'Unité, tant l'été que l 'hiver. La gentiane est non seulement une fleur typique de la montagne, mais c'est elle qui décore l'insigne de la Fédération Française de Secours en Montagne, elle exprime donc bien brochant sur la croix verte, autre symbole de l'assistance, la mission de secours impartie au P.G.H.M. La corde qui borde l'insigne est l'accessoire indispensable de toute mission en haute montagne. Les inscriptions qui ornent le chef et la pointe de l'insigne définissent l'unité et son implantation.

La première commande de l'insigne a été faite le 5/12/1974 par le Lt PELLIN, chef du Peloton, et la livraison de quarante insignes est intervenue le 28/3/1975. La deuxième commande de vingt insignes est du 14/9/1977 et enfin une troisième commande a été faite le 26/11/84 pour cinquante insignes. Seuls quatre insignes de la première commande n'ont pas été numérotés, ils ont été offerts à des anciens du P.G.H.M.. Cinq insignes ont été renumérotés, ce sont les 27 -36 -37 -38 -39. L'insigne est attribué aux Personnels affectés au Peloton. Les personnels de renfort ne peuvent en bénéficier. La numérotation suit le grade et l'ordre d'arrivée à l'Unité, un tirage au sort a lieu lors d'égalité dans le grade et l'ancienneté. Le fabricant est F.I.A. Il existe une médaille non émaillée de taille plus grande qui est la reprise de l'insigne.

 

LE PELOTON DE GENDARMERIE DE HAUTE MONTAGNE DE BRIANCON
 


Dans un cercle fermé par une corde, outil indispensable du montagnard, nous trouvons la montagne, stylisée par un triangle. Sur celle-ci broche un piolet, qui évoque l'escalade des missions d'été et une spatule de ski qui elle rappelle les missions d'hiver. Le tout est posé sur un cercle métallique, où figurent en chef, une inscription et un liseré tricolore qui traduisent l'identité, l'implantation et la nationalité de l'Unité. Sur la pointe figurent: un demi-vol qui synthétise la présence à Briançon du Détachement aérien de la Gendarmerie. Ce moyen permet la mise en place plus rapide des secours et leur confère par là-même une meilleure efficacité. La petite croix rouge, symbole international de l'assistance, traduit cette priorité du secours dans la mission du Peloton. La couronne de feuilles de chêne et de laurier rappelle la disponibilité du Peloton et les bons résultats obtenus dans l'aide aux imprudents ou aux victimes de la montagne.

Dessiné en 1986 par le Gend. R. CHATEIGNIER, l'insigne a été réalisé par F.I.A. à cent exemplaires, tous numérotés. Tout comme pour Chamonix, cet insigne n'est délivré qu'aux permanents de l'Unité.

 

LE PELOTON DE GENDARMERIE DE SURVEILLANCE EN MONTAGNE DE SAVOIE
 


Le Peloton de Gendarmerie Montagne de Savoie, devenu P.G.S.M. le 01/08/1982 a été le premier à se doter d'un insigne. Il était d'une part destiné à marquer la spécialité montagne du Peloton et d'autre part il était remis aux Gendarmes Auxiliaires de l'Unité à la fin de leur Service National. C'est d'ailleurs un Gendarme Auxiliaire qui en a exécuté le dessin, fin 1971. La fabrication a été confiée à F.I.A. qui l'a réalisé à une centaine d'exemplaires. Seize insignes ont été numérotés pour être remis aux cadres d'active des deux entités du Peloton, en effet un groupe était installé à Modane, siège actuel de l'Unité, un autre groupe était implanté à Bourg-Saint -Maurice. Ce Groupe est devenu P.G.H.M , en 1988, dans l'optique de la préparation des Jeux Olympiques de 1992.

Le Bouquetin a été choisi pour représenter la faune locale. En effet une des missions du Peloton est la surveillance du Parc de la Vanoise où cet animal est très implanté. L'edelweiss, lui, évoque la flore. C'est une plante qui pousse à une altitude certaine et il faut être capable d'un effort avant de pouvoir la rencontrer. C'est ce symbole d'effort et de capacité à affronter les difficultés qui a conduit un certain nombre d'Unités de montagne à faire figurer cette fleur sur leur insigne. Le fond de montagne représente le théâtre naturel d'action de l'unité. Les deux cartouches d'émail bleu à la couleur de l'Arme porte la dénomination(ancienne) de l'Unité et son lieu d'implantation. Deux brins de corde, accessoire indispensable de toute mission en montagne, forment les bordures latérales de l'insigne. 

 

LE PELOTON DE GENDARMERIE DE SURVEILLANCE EN MONTAGNE D'OISANS
 


Ce Peloton, cantonné au Bourg d'Oisans, a fait réaliser son insigne en 1977. Il a été dessiné par l'Adjt / Chef Petit, Chef de Peloton, et le MDL / C Gérard, son adjoint. Commandé à F.I.A., il a été réalisé en une première commande de cent exemplaires, sans série numérotée.

L'inspiration est la même que pour le Peloton de Savoie. Une des missions du Peloton est la surveillance du Parc des Ecrins et « le chamois » est protégé dans ce site naturel. La gentiane et l'edelweiss sont les plantes les plus connues de la flore locale. L'une est le symbole de l'effort, et l'autre celui du secours en montagne, comme nous l'avons déjà vu pour les insignes précédents. Le fond de montagne représente le Doigt de Dieu, sommet culminant du massif de la Meije dans l'Oisans, zone d'action du Peloton. Les autres composantes de l'insigne ont le même sens que pour l'insigne précédent.

 

LE PELOTON DE GENDARMERIE DE SURVEILLANCE EN MONTAGNE DE BRIANCON
 


Créé le 1/12/71, le Peloton de Gendarmerie de Montagne de Briançon s'est doté d'un insigne en 1986. Il a été dessiné par le MDL / C DEBON, sa réalisation est confié à F.I.A. qui en tire deux cents exemplaires dont une série de onze numérotés pour les cadres d'active du peloton.

Les deux insignes précédents ont servi de cadre de référence au dessinateur, qui a souhaité conserver une harmonie de forme et de conception. L'aigle est choisi pour plusieurs raisons, c'est l'oiseau roi de la montagne et son espèce a beaucoup souffert du braconnage et de certaines croyances populaires. Une des missions du Peloton étant la surveillance du Parc des Ecrins, il fait figurer sur son insigne ce rapace qu'il est chargé de protéger. Cet oiseau orne également un certain nombre d'attributs des Troupes de Montagne. Enfin l'aigle aune capacité à observer, surveiller et fondre sur sa proie qui symbolise fort bien les missions de l'Unité. L'edelweiss est la référence à la flore locale et fait appel aux mêmes symboles que les deux insignes précédents. Il est à noter que la décision du 1/8/1982 ayant donné l'appellation de P.G.S.M. aux anciens Pelotons de Gendarmerie Montagne, cette unité est la seule à porter le nouveau sigle, compte tenu de sa date de création.

 

LE PELOTON DE GENDARMERIE DE SURVEILLANCE EN MONTAGNE D'AUVERGNE
 


Lorsque l'insigne est réalisé en 1977, le Peloton de Gendarmerie Montagne d'Auvergne dispose de trois groupes répartis à Murat (15), au Mont Dore et à Super - Besse (63). L'idée de base de l'insigne est la reprise des modèles existants pour les autres unités du même type. Le mouflon évoque un animal de la faune locale, protégé lors des missions de l'unité. Le massif montagneux apparaissant sur le fond d'insigne est le Puy Griou, sommet du Cantal. La référence à la montagne d'hiver est faite par le flocon de neige, quant à la montagne d'été c'est la pente boisée de sapins qui la représente. Le gonfanon d'Auvergne en pointe concrétise l'implantation.

Cet insigne a été dessiné par le Gendarme D. Charlot sur une idée du Groupe et il a été réalisé par la Société Richard. Lors de sa livraison, il a été porté pendant deux mois et une note du Groupement l'a interdit. Il ne semble pas qu'il ait été retiré, par contre un certain nombre d'insignes ont été montés en porte-clefs.

 

LE PELOTON DE GENDARMERIE DE HAUTE MONTAGNE DE PIERREFITTE-NESTALAS
Issu du G.S.P.H.M.
 


Placé sous l'autorité du préfet des Hautes-Pyrénées et pratiquant l'alternance avec les C.R.S. de LANNEMEZAN, le G.S.P.H.M. participe au secours sur l'ensemble du département.
Par la suite, le GSPHM devient PPHM (peloton parachutiste). En 1974, il s'installe à PIERREFITTE-NESTALAS et s'appelle alors PGHM.
Aujourd'hui son activité a évolué vers les missions traditionnelles de la gendarmerie (surveillance générale, police judiciaire et administrative).
Les personnels de l'unité n'ont de cesse de développer leurs compétences de montagnards de haut niveau, d'experts du secours et d'enquêteurs spécialisés pour accomplir avec professionnalisme des missions toujours aussi complexes.
En semaine d'alerte, un gendarme secouriste est prépositionné à TARBES, au DAG (détachement aérien de gendarmerie).
Un second placé en alerte immédiate à PIERREFITTE-NESTALAS, se tient prêt à partir. Le travail en symbiose avec les équipages hélicoptères et les médecins permet d'avoir un véritable service d'urgence auprès des pratiquants des activités de montagne.
Le détachement aérien de gendarmerie de TARBES a été créé en septembre 1963. Son premier aéronef est une Alouette II, remplacée par l'Alouette III en 1972. Depuis 1979, BRAVO PAPA sert et accompagne fidèlement les secouristes dans l'accomplissement de leurs missions. En 1964, le détachement aérien a réalisé 13 missions de secours en montagne. Depuis, son activité n'a cessé de croître pour atteindre le chiffre de 280.
Mais au-delà de l'évolution des techniques et des modes opératoires cette mission d'assistance aux personnes reste profondément humaine, lui donnant ainsi la dimension du cœur.

 

LES ECUSSONS NON OFFICIELS

 

 

On compte au moins huit écussons non officiels. Le dessin reste identique à celui du modèle de base qui ne porte que la mention «GENDARMERIE», mais ce sont les inscriptions qui diffèrent. Nous trouvons les mentions suivantes :

 

-PELOTON MONTAGNE

-PELOTON DE MONTAGNE

-GROUPE MONTAGNE

-HAUTE MONTAGNE

-PELOTON HAUTE MONTAGNE

-P.G.M. (Peloton Gendarmerie Montagne)

-P.S.H.M. (Peloton Surveillance Haute Montagne)

-P.G.S.M. (Peloton Gendarmerie Surveillance Montagne)

Tous ces écussons sont en tissu plastifié. II semblerait que seul celui avec la mention « HAUTE MONTAGNE » soit encore porté dans certains P.G.H.M.

 

Une réduction métallique de l'écusson réglementaire montagne a été réalisée à l'initiative d'un Gendarme d'Ugine. En fait lors d'une rencontre avec un industriel suisse, c'est celui­ci qui lui en a proposé la réalisation, trouvant un peu grande la taille de l'écusson en tissu plastifié porté sur le pull-over. Cet insigne fabriqué en République Helvétique n'est pas réglementaire et n'a été que très peu porté.

 
Coopération transfrontalière


Le P.G.H.M. entretient des liens étroits avec ses homologues de la guardia civil. Ces rapports se traduisent par des renforts mutuels lors d'opérations de secours, des exercices communs et des échanges de personnels. En outre, il participe à la formation de la police andorrane en accueillant ses membres ou en détachant des gendarmes secouristes.


Les formations spécialisées


Deux pelotons de Gendarmerie de Haute Montagne (P.G.H.M.) à Chamonix (effectif 37) et à Briançon (effectif 30) : un groupe de Gendarmerie de Haute Montagne (G.G.H.M.) à Grenoble (effectif 15) : un peloton Parachutiste de Gendarmerie de Montagne (PPGM) à Argeles Gazost (effectif 34) dont 21 gendarmes auxiliaires.
Bénéficiant d'une connaissance parfaite des lieux, disposant de leur réseau radio propre et de celui de l'infrastructure Gendarmerie ainsi que des réseaux de secours par lesquels ils ont le contact direct avec les refuges, les pelotons interviennent dans le cadre de l'organisation départementale des secours en montagne dans les zones déterminés, soit seuls, soit alternativement avec les groupes de montagne des CRS. Mais ce cadre n'est pas restrictif. Selon les principes généraux de l'action de l'Arme orientée vers l'intervention spontanée et l'engagement des moyens mobiles dont elle dispose partout où ils sont nécessaires, ces unités sont appelées à agir en tous points du territoire.
Au fur et à mesure des acquisitions d'hélicoptères par le Protection Civile et la Gendarmerie, ces appareils ont été employés pour le secours en montagne en raison des immenses gains de temps et d'efforts qui en résultaient. Aujourd'hui, le binôme hélicoptère unité spécialisé est devenu la règle.



POUR QUATRE GENDARMES PREMIERE HIVERNALE DE LA FACE OUEST DE L'AIGUILLE DES GLACIERS.

Quatre gendarmes du peloton parachutiste de montagne, d'Argelès-Gazost, viennent de réussir la première hivernale de la face Ouest de l'Aiguille de Glaciers (2950 m) dans le massif du Vignemale. Ils ont ensuite continué leur ascension pour "sortir" à la pointe de Chaussenque (3138 m).
C'est dans le cadre d'un stage d'entraînement à l'escalade d'hiver en haute altitude que cette exploit a été réalisé.
Le peloton parachutiste de Gendarmerie de montagne comprend onze sous-officiers secouristes, qui sont touts moniteurs nationaux de ski, guides ou aspirants guide de haute montagne, et brevetés parachutistes.
Les gendarmes CHAPELLAR, VENDOZE, DUBARRY ET CAUBE sont fiers d'avoir effectué cette première, mais ils ne la considèrent que comme un entraînement un peu plus intensif que les autres, qui leur permet d'assurer mieux encore leur mission de secours.
Et pourtant cette course a dû s'effectuer par une température de moins 25° alors que soufflait un vent de 80 km/h , et elle comportait des passages du 5e degré supérieur !


 


IN MEMORIAM


 

Joseph ABADI-SERRES, MdL / Chef guide de haute montagne, a trouvé la mort le 16 avril 1978 dans une avalanche : l'issue d'un tragique sauvetage de cinq pyrénéistes dans le massif de la Maladetta en Espagne.

Jean-Bernard SOUBIRON, gendarme maître de chien d'avalanche, est décédé d'un malaise cardiaque au cours d'un entraînement pistage au Saillet de Lau-Balagnas le 27 juin 1989.

Le Major André ROQUES, pilote, et le gendarme Arnaud DUSSAUSSAY, mécanicien, nous ont quittés le 15 novembre 1997 lors d'une opération de secours au pic du Midi de Bigorre.

Stéphane CIEUTAT-BEDIN, gendarme victime d'une chute mortelle, lors d'une mission de surveillance générale le 1er août 2003 à BALAÏTOUS (65)